Le long du rivage avec 286 tonnes

L'équipe de la société Baumann et son Cometto SPMT à 12 essieux transportent un transformateur sur un ponton.

De la halle industrielle à la nature en passant par une zone résidentielle - trois scénarios totalement différents qui se sont rencontrés en quelques minutes lors d'un transport de transformateur à Bad Honnef en Allemagne. L'équipe de la société Baumann et son Cometto SPMT à 12 essieux n'ont pas été impressionnés par l'environnement changeant. Des professionnels, en somme, qui ne perdent jamais de vue l'essentiel.

Le transformateur de 286 tonnes, 11,6 mètres de long et 3,75 mètres de haut se dresse tel un géant muet. Le coup d'envoi d'un voyage court mais exigeant est donné à la lisière sud de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. L'objectif est une sous-station électrique à Lübeck. Dans un premier temps, un ponton se rend à Rotterdam avant d'atteindre la ville hanséatique située au nord-est du Schleswig-Holstein. Mais la première étape est entre les mains du SPMT : une combinaison 12 essieux des experts Baumann est prête. L'opérateur saisit la télécommande radio et met le Power Pack en route.

Un véritable travail d'équipe

Autour de lui, tous les collègues sont également très concentrés. Les équipes d'accompagnement se mettent en place et les tâches sont clairement réparties. Un dernier coup d'œil sur l'orientation du SPMT, puis le colosse s'élance sur la route. « Le parcours fait environ 1,5 kilomètre de long. Nous intervenons souvent ici, mais à chaque fois, c'est quelque chose de particulier », explique Dennis Göttelmann, qui cette fois-ci ouvre la voie en tant que spotter. Par radio, il donne à l'opérateur SPMT des indications importantes sur le profil du parcours et sur les conditions autour de l'automoteur. Avec une extrême précision, l'opérateur manœuvre le véhicule autopropulsé entre les maisons, sous la cime des arbres. Les regards étonnés sont garantis par cette vue imposante.

Un creux met l'homme et la machine à l'épreuve

Après un virage serré à 90 degrés, le passage le plus difficile se présente. Il s'agit de descendre en direction de l'eau, l'objectif semble déjà à portée de main. Mais avant le ponton, un creux guette - directement dans le dernier virage. « Nous devons passer par là du premier coup, sinon nous serons coincés », déclare Dennis Göttelmann, dont la tension monte un peu. L'opérateur dirige les axes d'une main ferme. Grâce à une course de 700 millimètres, l'adhérence au sol est maintenue, même en cas d'irrégularités, et la stabilité du poids lourd est garantie en permanence. La combinaison de la précision technique et de la vigilance de l'équipage permet de garder la situation sous contrôle. « Notre opérateur sait exactement quand il doit braquer », se félicitent ses collègues. Vingt-deux ans d'expérience avec les automoteurs, ça paie. « L'inclinaison latérale est ce qu'il y a de plus dangereux », explique le professionnel de la SPMT. « Il faut aller loin vers l'extérieur sans se poser. C'est là que le fait que le Cometto MSPE se déplace avec une telle finesse est un avantage ». Cette approche précise permet également de réussir cette étape délicate.

Date de publication : 02/2025

Le long du rivage avec 286 tonnes
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