Sa particularité est qu’il s’agit là de la seule et unique fonderie de nickel en Europe occidentale.
Comparée aux autres usines de nickel dans le monde, Harjavalta présente les plus faibles émissions de dioxyde de soufre par tonne de nickel produite. Et pour qu’il en soit toujours ainsi, elle vient tout récemment de remplacer l’électrofiltre destiné à l’épuration des gaz de combustion.
Passage au-dessus d’un immeuble de bureaux
C’est la société Vuorsola de Pori qui a eu l’occasion d’effectuer de cette mission. Ce spécialiste des charges lourdes a été chargé de transporter l’électrofiltre de 243 tonnes avec un Cometto SPMT à 10 essieux, en configuration « cote à cote» et en jumelage à distance. Avec ses 16 mètres de longueur, 13,80 mètres de largeur et 16,60 mètres de hauteur, le chargement présentait des dimensions considérables. Il s’agissait de transporter l’électrofiltre du lieu de son installation, situé près de la cheminée, jusqu’à la casse pour procéder à son élimination.
« Dans un premier temps, l’électrofiltre a été suspendu à la grue, puis il a été découpé par des spécialistes à l’aide d’une lance à oxygène et retiré de la structure en acier », explique Petri Toriainen, coordinateur de projet chez Vuorsola, à propos des premières étapes du processus. « L’objectif était ensuite de faire pivoter le bloc – aussi haut qu’un immeuble de 4 appartements – de 180 degrés au-dessus d’un bâtiment de bureaux voisin, puis de le faire descendre afin de pouvoir le déposer sur le convoi de SPMT. »
Passage sous une bande transporteuse
Arto Tammelin, employé de la société Vuorsola, l’attendait déjà avec son Cometto SPMT flambant neuf. Avec son collègue, il a positionné les deux convois de 10 essieux chacun exactement sous la charge et, immédiatement après le départ, il a dû affronter un virage serré à 90 degrés.
Puis, l’imposante charge a dû passer sous une bande transporteuse. « Là, nous avons légèrement abaissé la hauteur de course moyenne du SPMT », ajoute Mikko Vuorsola, le PDG de l’entreprise, « pour gagner les derniers centimètres « de marge » nécessaire en hauteur. Le tout a fonctionné parfaitement et nous sommes désormais vraiment – propelled to the MAX – avec le Cometto SPMT. »
Par la suite les nouvelles pièces posées sur des pattes d’éléphant ont également été transportées par le SPMT du lieu de montage jusqu’à la grue sur chenilles, afin que celle-ci puisse les faire passer eux aussi par la voie des airs. « Le temps, c’est de l’argent », indique Joachim Kolb, responsable ventes de la société Cometto, à propos de cette procédure rondement menée, « et, accessoirement, nous avons une fois de plus apporté une contribution importante à la préservation de l’environnement. Pour un avenir meilleur. »